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  • Charles Dullin

    L'imagination de l'enfant Dullin, dans la montagne savoyarde de la fin du siècle dernier, s'échauffait à voir paraître les colporteurs chargés de leur boîte et son lot de menues marchandises. La boîte à merveilles s'est métamorphosée en théâtre pour l'élève comédien du Conservatoire de Lyon, pensionnaire, en 1905, des salles de quartier parisiennes où l'on jouait le mélodrame, et le compagnon de Jacques Copeau dans la grande réforme théâtrale que celui-ci entreprit en fondant en 1913 le Vieux-Colombier.

    En 1921, devenu chef de troupe, Dullin fait du vieux Théâtre Montmartre sa propre boîte à merveilles, à l'enseigne de L'Atelier, où il crée en 1927 Chacun sa vérité de Pirandello. La même année, le 6 juillet exactement, Dullin fonde avec Gaston Baty, Louis Jouvet et Georges Pitoëff, le Cartel, une association par laquelle les quatre metteurs en scène se jurent une solidarité économique et un soutien artistique sans failles.

    Ainsi se déroule l'aventure originale de Charles Dullin, une des plus belles et des plus fécondes de la première parte du vingtième siècle, une des plus émouvantes aussi, car elle est soumise aux épreuves qu’entraine le risque de la recherche. Dullin ne cède pas et poursuit son combat avec ce tempérament généreux, cet appétit de la vie, la passion de son art et le charme qui émane de sa personne.

    Il prend des initiatives qui seront à la base de la politique de décentralisation et de théâtre populaire. « jardinier d'hommes » a dit de lui Jean-Louis Barrault, son élève, comme l'ont été Jean Vilar, Jean-Marie Serreau, Jean Marais, Madeleine Robinson, Marcel Marceau, Jacques Dufilho, Alain Cuny... parmi tant d'autres.

     

    Avec eux tous, avec ceux des nouvelles générations qui ont recueilli sa leçon, Charles Dullin, disparu en 1949, n'a cessé depuis d'animer la vie théâtrale française à travers ceux qui se sont revendiqués de son œuvre.

    Henri Béraud a souvent raconté les anecdotes de la vie de bohème et de vache enragée qu’il partagea, à Lyon puis à Paris, avec Charles Dullin et Albert Londres : « On le retrouva longtemps au Lapin-Agile, où il disait des vers pour un écu et une écuelle. Un soir, Robert d’Humières, directeur du théâtre des Arts, est assis devant un bock. Sur le tréteau, Dullin récite une balade de Villon. Ce masque douloureux, cette voix poignante, cet art sûr, voilé, attentif et discret, fascinent l’homme qui s élève, tend la main à l’acteur… C’est est fait. La roue a fait son tour : Dullin est sauvé et, avec lui, l’une des forces véritables de notre génération ».

    La rue Charles Dullin donne sur la place du théâtre des Célestins, dans le deuxième arrondissement de Lyon. Dullin a passé son adolescence dans cette ville et est souvent revenu jouer aux Celestins. Son souvenir est encore vivace entre Rhône et Saône. Ci-dessous, l’un des rôles phares de l’immense comédien : Harpagon, de Molière.

     

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  • Saint-François de Sales

         « J'aime, écrivait saint François, les âmes indépendantes, vigoureuses, et qui ne sont point femmelettes, car cette si grande tendreté brouille le cœur, l'inquiète et le  distrait de l'oraison amoureuse envers Dieu, ce qui empêche l'entière résignation et la parfaite mort de l'amour-propre. Je suis le plus affectif du monde et il m'est avis que je n'aime rien du tout que Dieu et toutes les âmes pour Dieu ».

          Ouverte sur le tènement du Plat, qui appartenait à la famille Varey, famille qui fournit de 1270 à 1518 plusieurs échevins et conseillers à la ville, l'actuelle rue Saint-François de Sales se nomma d'abord rue Saint-Maurice. Elle rappelle à présent François, évêque de Genève, né au château de Sales près d'Annecy en 1567, mort à Lyon le 28 décembre 1622, dans la maison du jardinier du couvent de la Visitation, non loin d'Ainay.

     

    Le couvent est devenu depuis une gendarmerie, et l'on trouve sur le mur de cette caserne, à l'angle de la rue Sainte-Hélène, une plaque rappelant la disparition à Lyon de l'illustre saint-patron des journalistes.

    Le corps de Saint-François a été rapatrié à Annecy, où il fut inhumé. Mais son cœur demeura à Lyon. On raconte que Louis XIII, de passage à Lyon en septembre 1630, était tombé malade. Il demanda qu'on lui apporte le cœur du saint et, après s'être fait appliquer la sainte relique là où le mal le cuisait le plus, se trouva rapidement soulagé. Le soir même, il soupa et put quitter la ville, guéri, le lendemain.

     

    A visiter, à regarder, la rue Saint-François de Sales n'est guère attrayante : ni bars, ni commerces, ni façades aux fenêtres fleuries. Simplement deux parois qui se font face, qu'on peut (selon l'humeur) trouver sobres ou bien austères. L'austérité, la sobriété lumineuse d'un saint. La droiture, aussi, obsédante, presque enivrante, de la ligne que trace sur le papier l'écrivain, l'écrivain, dont il est le saint-patron

     

     

     

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  • Perrache

    Successivement cours, allées, chaussée et quai, cette artère, est la seule à rappeler le créateur du quartier, l'architecte et ingénieur lyonnais, Michel Perrache (1726-1779), auteur du projet d'urbanisme adopté en 1770. L'idée de reporter le confluent du Rhône et de la Saône beaucoup plus au sud des remparts de l'abbaye d'Ainay, afin de gagner du sol sur le marécage et l'eau, est bien antérieure : le parisien Hardouin-Mansard (1646-1708) avait déjà proposé de réunir tous les ilots qui se trouvaient à cet endroit, afin de permettre l'essor de la ville, enclavée entre ses fleuves et ses collines et ne pouvant s'étendre plus à l'aise comme déjà, elle en éprouvait les besoins. Mais la municipalité endettée avait jugé ce projet d’assèchement et de remblaiement bien trop grandiose et l'avait repoussé pour des raisons financières. Celui de l'architecte et mécanicien lyonnais Guillaume-Marie Delorme (1700-1782), bien que plus modeste, le fut également. Enfin surgit Perrache, Perrache qui venait au bon moment.

     

    Il était, sinon un notable, du moins un personnage connu et fort capable de trouver les appuis nécessaires à la réalisation d'un aussi ambitieux chantier. Son père, sculpteur talentueux, lui assurait déjà un nom estimé. Tout ce qu'il avait projeté ne fut pas réalisé (un canal reliant le Rhône à la Saône, producteur de forces motrices pour des moulins et usines flottantes, une gare d'eau pour accroitre le trafic fluvial sur les deux fleuves...) La réalisation du projet fut longue, difficile, plusieurs fois interrompue par les vicissitudes de l'Histoire, et Perrache mourut alors que sa Compagnie n'avait pu réalisé qu'un quai, allant de La Charité à la Mulatière. La Révolution suspendit fort longtemps les travaux, tout ce quartier n'étant alors qu'un immense terrain vague, en partie remblayé, où une population de miséreux trouvait refuge.

    La Compagnie Perrache croulant sous les difficultés financières, n'assurait plus la progression des travaux : c'était un fiasco total. En 1805, Napoléon, ayant parcouru le chantier, décida de se construire là un palais impérial. Le 7 août 1806, la Compagnie céda gratuitement, pour s'en débarrasser, le terrain nécessaire à cet édifice et l'empereur approuva le plan de son architecte, à l'emplacement de l'actuelle gare. En dépit d'entraves administratives multiples, un décret du 3 juillet 1810 ordonna la reprise du remblayage, qui se poursuivit jusqu'à la chute de l'Empire : En Juillet 1815, la cavalerie autrichienne stationnait à l'endroit où aurait dû s'élever la résidence impériale. La configuration du nouveau quartier demeura encore longtemps aléatoire, en raison des crues régulières du fleuve indomptable qui emportait régulièrement les plus audacieux bâtiments : il dut son développement à la création du chemin de fer. Une ordonnance royale du 7 mars 1827 y décida,, en effet, de la création de la première ligne expérimentale, reliant Lyon à Saint-Etienne. C’est ainsi sur le site de Perrache que furent construites les premières locomotives, par l’ingénieur Séguin qui se ruina. La gare, d’abord installée cours Charlemagne, fut édifiée à son emplacement actuel de 1853 à 1856. Le 1er novembre 1856, elle accueillit le premier train reliant Paris à Marseille en dix-neuf heures et fut mise en service le 1er juin 1857. On peut la redécouvrir sur la photo, avant l'horreur qu'on a construite devant. C’est ainsi que le nom de Perrache fut connu un peu partout.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce quai est l’un des plus laids de Lyon. Depuis 1836, il est bordé par les murs austères de la prison Saint-Joseph. Dernier de la rive droite du Rhône, il débute au cours Verdun et se noie dans l’autoroute vers Marseille, grâce à l’initiative du plus stupide et du plus inculte des maires de Lyon, qu’impressionna toute sa vie le béton et l’Amérique, et dont je me refuse à écrire ici le nom. On n’a pas encore mesuré, trente deux ans après la mort de ce triste sire, toute l’ampleur des dégâts.

     
    Pour en revenir à Perrache, sa fille, nous apprend Brun de la Vallette, réalisa en son temps une jolie carrière d’artiste- peintre.

     

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  • Ainay

    Le mot semble rimer de soi avec lyonnais. Ou mieux, encore, avec aîné. Dans l’imaginaire collectif, Ainay est en tout premier lieu le pré carré des négociants anoblis, celui des hôtels particuliers, des cours intérieures, des fortunes discrètes et des mariages de convenance. A l’ombre de sa voûte, de sa basilique romane, de ses rues tranquilles, l’enclos d’Ainay conserve la discrétion légendaire des fortunes qui s’y perpétuèrent.
    L’étymologie du mot Ainay demeure très discutée. La plus probable demeure une lente altération du mot latin Canabae, car sur cette vaste plaine, jadis jonchée de flaques d’eau, les marchands gallo romains avaient installé leurs précaires entrepôts.

    On a pu aussi parler d’une expression grecque signifiant « vers le temple » (es naos), car les premiers historiens, dont Guillaume Paradin, ont longtemps localisé à Ainay le temple d’Auguste, situé en vérité, à Condate (pentes de la Croix-Rousse).

    Certains auteurs ont imaginé que des Grecs, exilés de leur patrie, étaient venus s’établir dans des temps fort reculés au confluent des deux rivières pour y fonder une Académie d’éloquence (athenaion en grec). Dans Tristan le voyageur de France de Marchangy (1826), on lit ceci :

    « La rue d’Ainay eut un charme secret pour ses premières colonies qui venaient s’établir de loin sur ce beau rivage d’où il sortit bien des fous. Cette école de sophistes s’appelait l’Athénée. Et le doux souvenir de la patrie, qui dura jusqu’au temps des Romains attirés sur les mêmes lieux par les mêmes penchants, bâtirent sur les ruines de l’école de la sagesse ce cirque d’éloquence forcée, où les orateurs qui ne pouvaient obtenir le prix, étaient jetés dans les flots de la rivière. Et comme je m’étonnais qu’il eut existé une pareille institution, on me répondit qu’elle avait été fondée par Caligula. Alors je n’eus plus rien à dire. »

    Il a été aussi question d’un autre terme grec évoquant les martyrs et signifiant «éternels» (athanacum), du nom du premier patron de l’église Saint-Martin, (Saint-Athanase), du nom d’un notable gallo-romain propriétaire d’une partie du terrain, d’une racine signifiant cours d’eau, d’où vient le mot Ain. Quelle étrange passion humaine, que l'étymologie, n'est-ce pas ?

    La place d’Ainay, telle qu’on la rencontre aujourd’hui, forme le parvis de la basilique Saint-Martin (voir ci-dessous), et se prolonge par la rue de l’abbaye d’Ainay. Si l'église est toujours là, l'abbaye a disparu depuis longtemps. Ainay, c’est aussi le terme générique qui désigne le quartier, « maussade et habité par une élite », écrivait Jean Dufourt en 1926 : Son roman, Calixte ou Introduction à la vie lyonnaise eut un succès considérable dans les années vingt, en contant les mésaventures d’un jeune parisien tombé amoureux d’une fille de riche famille lyonnaise, habitant naturellement ce quartier synonyme de la plus pure tradition catholique, où tout le monde se connait.
    « Nous nous engageâmes ensuite dans un dédale de ruelles et de places de bien pauvre mine. Et Calixte commença à saluer les passants avec une déférence qui me surprit. Et plus nous allions, plus les maisons s’élevaient, plus les rues s’effilaient, plus Calixte saluait »

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  • Basse combalot

    Après les inondations de 1825, la municipalité de La Guillotière (la commune ne devint le septième arrondissement qu'en 1852, lors de son annexion à Lyon) adoptant les plans de l'entrepreneur et ingénieur André Combalot, (1770-1841) fit combler les cinq arches orientales du pont du Rhône et exhausser les bords du fleuve. L'emplacement sur lequel Combalot édifia son nouveau quartier était une île appelée île de Plantigny (entre le Rhône et la place du Pont). Combalot ouvrit la rue qui porte aujourd'hui son nom en 1826; elle prit le nom de Basse-Combalot, parce qu'elle se trouvait en contre-bas du cours des Brosses (actuelle cours Gambetta).

    Pétrus Sambardier raconte qu'au dix-neuvième siècle, cette rue était encore bordée de prés, le pré des Danses, le pré des Repentirs). Ils portaient ces noms à cause des réjouissances de la jeunesse lyonnaise qui venait souvent s'y attarder. S'imagine-t-on de nombreuses tavernes et guinguettes, se figure-t-on un bord de fleuve tranquille, empli de jardinets et de vergers, dans ce qui est à présent le quartier chinois du septième arrondissement ?

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    vue des arches et de la tour centrale du vieux pont de la guillotière
  • Rouville

    Le nom donné à cette place est un hommage rendu à la mémoire de l'Imprimeur Guillaume Roville (ou Rouille - en tous cas Rouville est une erreur), bienfaiteur des hospices de Lyon. Il naquit à Tours vers 1518 et s'établit à Lyon en 1546, pour épouser la fille de Sébastien Gryphe, dont il sera question dans un prochain billet. Des gravures sur bois donnèrent à ses éditions un intérêt tout particulier : Parmi les ouvrages sortis de ses presses, on peut citer :

    - Les oeuvres de Clément Marot (1546)
    - Le Décaméron (1565)
    - Une Bible en latin (1569)

    Roville a écu au temps où les hommes n'avaient pas de codes, mais des devises. La sienne, c'était : « In virtute et fortuna ». Sobre et précis, on le voit. Le biographe de Roville rajoute que c'est lui qui créa à Lyon le premier Institut de botanique, avec jardins, dessinateurs, graveurs... Rue Mercière, Roville possédait quatre maisons. Celle qu'il habitait et où se trouvait son imprimerie portait comme enseigne "L'écu de Venise". Les trois autres étaient ainsi désignées : L'Ange, le Phénix, la Toison d'Or. Il mourut en 1589 et fut inhumé au monastère des Célestins. Dans son testament, il exigea que ses revenus soient accumulés par périodes de cinq ans, puis distribués, parmi ses descendants, aux cinq qui seraient les plus pauvres.

    La place qui porte le nom écorné de Rouville, fut ouverte sur un terrain vendu à la ville en 1838 par le riche teinturier Gonin. On venait d'y bâtir un immeuble célébrissime à Lyon, car il domine la place et on voit fort bien du centre-ville sa façade aux 365 fenêtres, une par jour de l'année. Cet immeuble connu sou sle vocable de "maison Brunet", est emblématique des constructions faites pour les canuts au début du XIXème siècle. Il a été construit sur le modèle du calendrier, avec 7 étages comme sept jours par semaine, 52 appartements comme le nombre de semaines dans l'année, 4 entrées comme 4 les saisons. Le 22 novembre 1831, les insurgés s'y retranchèrent et livrèrent une vive bataille contre les troupes montant par la rue de l'Annonciade. Devant la maison Brunet, un triangle végétal ou le nom ROUVILLE est inscrit en lettres de fleurs s’étale sur la surface de la place. Les fleurs changent selon les saisons.

    La photo de l'immeuble, ci-dessous, est de D Valot. Pour finir je dirai que de ce point de vue on dispose d'une des plus belles vues de Lyon, avec une vue plongeante sur la Saône encaissée et la colline de Fourvière, ainsi que les toits de la vieille ville jusqu'à Saint-Nizier.

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  • Claire

    Le domaine de la Claire, aujourd'hui disparu, avait été contruit au seizième siècle pour Jean Clarissimo Chernachi, riche fabricant d'étoffes italien surnommé Le Clair. La demeure était entourée de magnifiques ombrages, dont le souvenir ferait pester aujourd'hui les automobilistes pris dans les embouteillages presque insolubles de Vaise.

     Les jardins, que décora Le Nôtre, étaient arrosés par des fontaines limpides. C'est dans cette demeure que, venant pour la première fois à Lyon, Henri IV s'installa, le 21 août 1593 et y reçut les hommages des échevins lyonnais, tout comme il logea au château de la Duchère à la veille de son mariage avec Marie de Médicis en la cathédrale Saint-Jean.

    A l'issue du siège de 1793, le général Précy, le chef des insurgés, livra un dernier combat à la Claire, avec une poignée d'hommes, avant de réussir à échapper aux Conventionnels et de se retirer sur Saint-Romain de Popey. En 1814, la maison de la Claire servit de citadelle à huit cents soldats d'Augereau qui parvinrent, retranchés là, à résister aux Autrichiens. En décembre 1815 les Alliés quittant Lyon trouvèrent à leur sortie du côté de Vaise et jusque dans la maison de la Claire qu'ils occupaient un écrit répandu à profusion, intitulé Adieu des Lyonnais aux Alliés.

                                                                       
    « Contents de vos belles prouesses
    Allez cultiver vos guérets,
    Si vous emportez nos richesses
    Vous n'emportez pas nos regrets.

    Mais si nous prenant pour des lâches,
    Vous croyez nous avoir vaincus,
    Souvenez-vous que vos moustaches
    Frent vingt ans nos torche-c ... »


    Sur une partie des terrains fut aménagée en 1854 la gare de Vaise. De ce domaine, de cette histoire, seule témoigne cette petite rue qui permet de rejoindre, face à la gare de Vaise, le quai du Commerce à la rue de Bourgogne. Ci-dessous, une vue prise de la Claire, de Guindrand, provenant du fond Coste de la Bibliothèque de Lyon. On voit au loin la colline Fourvière et le défilé Pierre Scize

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