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Baraban

En patois lyonnais, les barabans sont des pissenlits. "De barbanum, lui-même issu de barba, probablement à cause de ses têtes à aigrettes poilues," nous apprend Nizier Puitspelu et son Littré de la Grande Cote. Le chemin de Baraban appartenait jadis à un domaine dit de la « Corne aux Cerfs »., avant de devenir une rue populeuse avec l’industrialisation du quartier, comme on le voit sur la carte postale ancienne. En novembre 1970 s’ouvrit une patinoire où le champion olympique Gwendael Peizerat fit ses premiers pas (cela se dit ?) sur la glace.

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Commentaires

  • Je suis ravie de connaître l'origine du nom de cette rue dont j'aime beaucoup l'une des parties (la plus précaire) il y a le côté "patinoire" et plus loin un fragment de quartier qui sera bientôt démoli où se trouve tout un pâté de maisons quasi délabrées avec beaucoup de vieilles pubs à demi-effacées peintes à même le mur (je sens qu'il faudrait à se hâter à photographier tout ça). La rue est restée populeuse cette partie à l'angle rue paul Bert, bientôt sera froidement résidentielle, comme la rue Etienne Richerand parallèle, qui, quand je l'ai connue (dans les années 90's) avait un très beau parc avec des fleurs sauvages au printemps, en été : coquelicots, violettes et barabans ! qu'on cueillait comme si nous étions à travers champs, maintenant ce sont des grands immeubles qui ont un parc privatif adieu violettes et barabans ! mais à Baraban il n'y a pas de parc, donc pas de barabans ! le bric à brac ( boutique humanitaire), et des cafés rudimentaires qui tiennent avec 3 ou 4 clients, on ne sait comment, les fenêtres des immeubles sont complètement vétustes, le dimanche en été, on entend, venant de ces fenêtres, les musiques mélangées raï, le zouc, à un volume terrible ;-) et il y a encore beaucoup de vieilles personnes désargentées qui vivent ici, dans des bâtisses sans âge, les murs de cette rue sont architagués. Baraban d'aujourd'hui (cette partie moins connue que le côté "patinoire") est un monde qui va disparaïtre mais totalement... Déjà presque vestige. on commence à murer certaines portes. c'est triste. Vous nous parlez très bien aussi du Baraban d'hier ... Je suis sûre qu'il était plus disons... euh... plus dans l'esprit des "pissenlits" (?)

  • Oh merci, frasby, d'avoir ainsi complété le billet en parlant de cette part-là, plus déhéritée en effet. La rue Baraban a toujours été une rue très pauvre.

  • J'étais livreur de pizza dans le coin et mon point de départ était cette fameuse rue Baraban qui se finit assez bizarrement en direction du sud... merci pour ce blog qui est une excellente idée!

  • Je viens un peu tardivement relire votre blog, lire votre réponse (des cybers cafés il est plus difficile de visiter les chers domaines)
    La rue Baraban a quelque chose de fascinant. Elle est déjà entre 2 mondes. C'est une rue qui va, non pas disparaître mais on devine
    une précarité d'une autre époque mélangée à celle d'aujourd'hui (pour l'instant c'est comme une sorte de rue en sursit , si j'ose dire) . Je parle toujours de cette seconde partie de la rue très popu et très délabrée. La partie du cours Lafayette au carrefour (vers La villette) est populaire mais déjà beaucoup + aménagée. (patinoire oblige ! et surtout le quartier d'affaires Villette part-Dieu des tours des tours, et des résidences au carré). Environnement austère ...

  • j'ai toujours aimé dire ce nom qui sonne bien à l'oreille.
    Je suis contente de savoir ce qu'il veut dire !
    Merci

  • La rue Baraban est une rue qui a su gardé un nom propre.
    C'est suffisamment rare pour être salué !

  • Chance, vous parlez de cette rue, et grâce à Frasby, je lis quelque chose de bien intéressant, en traboulant. Il y a quelques minutes, j'ai mis une photo de dents de Lyon, sans me douter qu'on appelait aussi cette herbe... baraban. Pour moi, la rue Baraban est liée à la patinoire où mes enfants apprenaient les rudiments de la glisse le mercredi après-midi, avec un pestacle costumé à la fin de l'année. Et aussi le groupe des scouts de la paroisse du Sacré-Coeur, une seconde famille aussi... Merci, merci !!

  • Rue Baraban rue de ma prim' enfance j'aurai tant aimée la revoir telle qu'elle était. je l'ai quittée en 1959 et depuis je ne l'ai revue qu'une fois c'était tout à fait autre chose. Souvenir souvenir....

  • Passez un bel été plein d'inspiration littéraire, Pascal, journaliste

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