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Végétaux

  • Jardin des Pantes

    C’est le 8 juin 1795 que le représentant du Peuple Joseph Clément Poullain Granprey décide la création d’un Jardin des Plantes à Lyon, sur le terrain de l’ancienne abbaye de la déserte située sur les pentes de la Croix-Rousse, devenu bien national depuis peu.  Son premier directeur, Jean Emmanuel Gilibert (1795-1808) obtient gain de cause après une longue lutte. En hommage à Joséphine de Beauharnais, ce dernier devient en 1805 le « Jardin de l’Impératrice » qui offre des plantes exotiques qu’elle acclimate en son jardin de la Malmaison, parmi lesquelles une partie de sa collection de roses. Le lieu devient vite une promenade à la mode, en particulier pour les élèves de la « classe de fleur » de l’Ecole des Beaux-Arts.

    En 1819, sous la direction de Jean-Baptiste Balbis, une Orangerie qui sera remontée pierre par pierre lors du déménagement du jardin au parc de la tête d’or est aménagée. C’est surtout Nicolas Charles Seringe (1776-1858) qui modifie le plus profondément l’organisation du jardin des Plantes en aménageant un herbier de plus de 17 000 plantes, une collection de bois utile à l’ébénisterie, une importante collection de céréales utiles aux agriculteurs. C’est aussi lui qui met en place le premier étiquetage systématique des végétaux, afin que le plus grande partie de la population puisse les identifier. Ravagé par un ouragan en 1853, le Jardin est réaménagé, lors de la création du parc de la Tête d’Or en 1857, dans le nouveau jardin botanique où il peut s’étendre plus à son aise. Ce n’est qu’au milieu du vingtième siècle que, grâce aux travaux d’Aimable Audin (1899-1990) nommé en 1957 directeur des fouilles antiques de la ville de Lyon, débute le dégagement de l’amphithéâtre des Trois Gaules dans ce haut lieu de la chrétienté jusqu’alors souverainement ignoré, sur la colline de Condate.  Jean Paul II, lors de son voyage en 1986, se rendra sur le lieu où probablement  furent suppliciés les martyrs de 177, parmi lesquels la jeune Blandine. Au bas du Jardin des Plantes, qui n’est plus à présent qu’un square paisible en journée, et le long de la rue qui porte encore son nom et rejont en pente douce la rue Terme, se trouvent le monument Burdeau et celui de Moïse Tibulle Lang (1841-1911), directeur de la Martinière de 1879 à 1909. On peut voir la rue sur la photo ci-dessous, ainsi qu el emonument Burdeau et, au loin la colline de Fourvière.

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  • Marronniers

    Afin de lui donner une forme régulière, la place Bellecour (Lyon 2ème) avait été bordée, à l'Est, de quatre rangées de marronniers. On cachait ainsi les masures dites de Basses-Brayes -on y posait culotte !

    La rue des Marronniers, appelée d'abord rue de Jérusalem, puis rue Neuve de Basses-brayes, a réellement pris figure vers 1715, lors de la construction des façades orientales de la place Bellecour (n° 2 à 10). L’architecte Melchior Munet, associé à Soufflot pour la construction du dôme de l’hôtel-Dieu et du quai Saint-Clair, fit bâtir à son usage, en 1740, la maison du n° 7.

    La proximité du siège du journal Le Progrès, ouvrant sur la rue Bellecordière juste en face, anima le lieu pendant la plus grande partie du vingtième siècle.

    Impossible de ne pas citer tout d'abord le petit restaurant de la mère Jean ( de son vrai nom Françoise Donnet), veillant sur ses volumineuses marmites où cuisaient en permanence petit salé et saucissons, à côté du fait-tout aux tripes et de la poële aux andouillettes. Impossible, non plus, de ne pas évoquer l'ombre de Planchon, et de son minuscule théâtre où devait débuter l'aventure qui le conduirait, pour le pire comme pour le meilleur, entre les murs villeurbannais du TNP. « Il y eut dans cette rue, écrit Bernard Frangin, aux alentours des années cinquante, une singulière dictature intellectuelle. L'aura du maître chapeautait inexorablement les disciples qui jouissaient d'ailleurs tous d'un prestige incroyable auprès des papillons de nuit venant tourner autour des tables chargées de bière et à qui on laissait généralement l'honneur de régler l'addition. Le moindre planteur de clou du théâtre, face à l'homme de la rue, s'auréolait de l'irrémédiable privilège d'avoir badigeonné un pan du décor du saint des saints. »

    (Bernard Frangin, Bistrots de Lyon, histoires et légendes).

    Lorsque Planchon quitte les lieux pour le TNP de Villeurbanne en1958 c'est Marcel Maréchal et sa compagnie du Cothurne qui prend sa suite, avant de s'en aller à son tour.

     Depuis la fin du siècle dernier, la rue des Marronniers mise sur le côté rétro pour attirer le chaland. On ne peut même plus compter le nombre de petit restaurants récents vendant de l'andouillette authentique aux touristes qui s'y pressent de chaque coté de la rue, à même le pavé ou sur des terrasses en bois. Le petit théâtre de Planchon est devenu un cinéma et "un lieu" portant le nom de Marronniers s'est ouvert pour donner le change.

    Quant aux marronniers de la place Bellecour, ils seront bientôt une légende : on en a déjà abattu un grand nombre, vieux, parait-il de cent cinquante ans, et arrivés à bout de souffle. C'est pour retrouver les ambiances du dix-septième siècle qu'on les a remplacés par les arbres qui trônaient par là à cette époque : des tilleuls.

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     Jeunesse de Roger Planchon au théâtre des Marronniers.

     

  • Claire

    Le domaine de la Claire, aujourd'hui disparu, avait été contruit au seizième siècle pour Jean Clarissimo Chernachi, riche fabricant d'étoffes italien surnommé Le Clair. La demeure était entourée de magnifiques ombrages, dont le souvenir ferait pester aujourd'hui les automobilistes pris dans les embouteillages presque insolubles de Vaise.

     Les jardins, que décora Le Nôtre, étaient arrosés par des fontaines limpides. C'est dans cette demeure que, venant pour la première fois à Lyon, Henri IV s'installa, le 21 août 1593 et y reçut les hommages des échevins lyonnais, tout comme il logea au château de la Duchère à la veille de son mariage avec Marie de Médicis en la cathédrale Saint-Jean.

    A l'issue du siège de 1793, le général Précy, le chef des insurgés, livra un dernier combat à la Claire, avec une poignée d'hommes, avant de réussir à échapper aux Conventionnels et de se retirer sur Saint-Romain de Popey. En 1814, la maison de la Claire servit de citadelle à huit cents soldats d'Augereau qui parvinrent, retranchés là, à résister aux Autrichiens. En décembre 1815 les Alliés quittant Lyon trouvèrent à leur sortie du côté de Vaise et jusque dans la maison de la Claire qu'ils occupaient un écrit répandu à profusion, intitulé Adieu des Lyonnais aux Alliés.

                                                                       
    « Contents de vos belles prouesses
    Allez cultiver vos guérets,
    Si vous emportez nos richesses
    Vous n'emportez pas nos regrets.

    Mais si nous prenant pour des lâches,
    Vous croyez nous avoir vaincus,
    Souvenez-vous que vos moustaches
    Frent vingt ans nos torche-c ... »


    Sur une partie des terrains fut aménagée en 1854 la gare de Vaise. De ce domaine, de cette histoire, seule témoigne cette petite rue qui permet de rejoindre, face à la gare de Vaise, le quai du Commerce à la rue de Bourgogne. Ci-dessous, une vue prise de la Claire, de Guindrand, provenant du fond Coste de la Bibliothèque de Lyon. On voit au loin la colline Fourvière et le défilé Pierre Scize

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  • Tramassac

    Sans langue de bois, Guignol  le zézayant l'appelle plaisamment la  « rue des Trois massacres ». Elle est située dans le quartier Saint-Jean, sous l'espèce de tunnel qui permet au funiculaire de s'élancer tout droit à la conquête de la colline de Saint-Just.

    Le nom de cette rue a connu des fortunes diverses. Trans marsaut(au delà du Marsaut, un bras d'eau qui se jetait dans la Saône) disent certains ; Tres-Marsas (du chiffre trois)... Dans des documents anciens, on trouve : Très Marsac et Trans-Marsas. Tout cela est bien incertain. Au Moyen Age, la rue Tramassac formait le cœur de la cité, au pied de la colline et non loin de la primatiale.

    Il faut imaginer son pavé foulé par le pied Philippe le Bel, venu assister au couronnement du pape Clément V au mois de novembre 1305, ou bien ceux de Louis XI, en octobre 1461, venu promettre la richesse aux Lyonnais et séduire quelque belle dame du terroir.

     

    L'éboulement du 13 novembre 1930 a balayé subitement de nombreuses richesses architecturales, en projetant sous les gravas les immeubles des numéros 2 à 12, dont l'Hôtel du Petit Versailles. On dut par la suite évacuer toutes les maisons jusqu'au numéro 26. Emportée par l'amas de terre, toute une partie du mur du vieux rempart du cloitre Saint-Jean, vestige qui datait du XIIème siècle (seul survivant des anciens remparts détruits par le baron des Adret en 1562), ainsi que plusieurs maisons gothiques ou Renaissance avec voûtes à nervure et escaliers avec galeries. Quarante personnes ont perdu la vie durant cette nuit tragique.

     

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  • Chana (montée)

    A la limite du cinquième arrondissement, frontière jadis entre Lyon et la commune de Vaise, la montée de la Chana est l'une des plus pittoresques de la ville. Elle permet de découvrir peu à peu, au fil des escaliers qui grimpent de manière abrupte la colline de Fourvière entre deux murs de pierres ayant beaucoup vécu, un panorama exceptionnel sur la Saône qui, en serpentant, fait son entrée à Lyon, les toits qui se pressent autour d'elle, la plaine lointaine qui s'étale et se fond à l'horizon.

    C'est un peu le pendant de la rue Joseph Soulary, qui offre le même type de perspective en grimpant sur la colline de la Croix-Rousse (de l'autre coté, vis à vis du Rhône cette fois-ci.)

    En raison du caractère ardu de la promenade, peu de touristes s'y croisent, et c'est donc un plaisir de s'y promener seul ou entre amis pour humer un peu les parfums d’antiquité que recèle cette ville. En son centre, une rigole qui dévale. Il donc est tout à fait probable que cette gargouille fort quelconque et souvent emplie de saletés diverses, ait donné son nom à la montée; en effet, en patois lyonnais, chana signifie canal réservé à l'écoulement des eaux de pluie., et l'on appelle « chanées » les tuyaux de fonte ou de fer blanc destinés à l'écoulement des eaux de toitures.

    Ce mot « chana » là viendrait du latin canalis, signifiant canal, conduit d’eau. Alors que chanée dériverait plutôt de canabula (signifiant le canal de drainage, autrement dit la rigole)

    D'après une autre version, ce nom garderait la mémoire d' un monastère médiéval, Saint-Martin de la Chanaul ou de la Chanal. Ce monastère, qui datait du Xème ou du XIème siècle fut supprimé en 1483 par le cardinal de Bourbon, pour raison de quelque scandale, et donné au chapître et à l'église Saint-Paul. La chapelle et le domaine furent cédés ensuite, en 1566, à l'Aumône Générale (futur hôpital de La Charité).

    Il existait par ailleurs à Lyon, au quatorzième siècle, une famille de Chana, dont un lieutenant du capitaine pennon de Saint-Vincent.

    Enfin, et même si cela n’a pas de rapport avec l’appellation de la rue, il rappeler le sens en vieux lyonnais du mot chana, terme de canuserie rapporté par Puitspelu dans son Littré de la Grande Côte : La chana (de canalem) est une rainure creusée dans le battant du métier, afin d’y recevoir le peigne.

    Rainure, rigole, on le voit, l’idée reste la même… Le mot latin se retrouvant du tout au même dans tous les patois.

  • Grenette

    La rue Grenette débute du côté Saône au quai Saint Antoine et fend toute la Presqu’ile, par la place des Cordeliers vers le pont Lafayette. La plus ancienne dénomination que l’on ait connue de cette rue semble être celle de rue des Albergeries (Auberges), en raison des multiples auberges qui s’y trouvaient aux quatorzième et quinzième siècles. Elle prit son nom actuel vers 1615 lorsque la maison de la Halle aux grains, qui appartenait à l’Evêché, s’y établit. Ces halles furent venues comme bien national en 1791. Elle fut longtemps l’une des plus belles et des plus larges rues de la ville. « Cette rue Grenette, explique Vingtrinier dans sa Vie Lyonnaise (début XXème siècle) était le quartier général des cordonniers, des bimbelotiers, des boisseliers et des tourneurs.

    On y rencontrait toute sorte d’objets de bois, depuis les cuillères à pots jusqu’aux petites poupées naïvement modelés, dont nos aïeules s’amusaient encore à seize ans. C’est de là que vient le dicton : «Il a trouvé sa femme à la Grenette », pour dire qu’il a trouvé une femme à sa convenance, à sa mesure. »

    Vers la fin du XVII siècle, une certaine Mme Gêna y tint une boutique à quatre sous la pièce, qui devint vite célèbre en raison d’une habitude de la propriétaire : n’ayant pas assez de force pour corriger elle-même ses servantes, comme c’était alors l’usage, elle appelait un garçon tourneur qui les fouettait devant elle. Dès lors, la servante honteuse ne sortait plus que le matin, pour se rendre à la première messe et ne manquait plus jamais à son devoir. (L’anecdote est également citée par Emmanuel Vingtrinier dans La Vie Lyonnaise) Lorsque fut créé le théâtre de Guignol, les artistes tourneurs de la rue Grenette en devinrent, nous dit-il également, les fournisseurs attitrés et c’est de leurs boutiques que sortirent bon nombre de tête en bois.

    C'est  en Grenette (ainsi parlaient jadis les Lyonnais), à l'endroit le plus large de la rue, qu'un jour de l'été 1536, on fit subir « le doloreux et misérable torment »  au seigneur italien Sébastien Montecucolli de Montecucollo, accusé d'avoir assassiné François, dauphin de France.

    Devant François 1er, devant Marguerite de Navarre, devant toute la Cour et les dignitaires, devant le peuple rassemblé, il fut écartelé par quatre chevaux, et l'on fit traîner le supplice le plus longtemps possible, grâce à un système de poutres et de poulies, afin que les membres ne se rompissent que très lentement, ligament par ligament, quand on l'aurait choisi.

    Dans un chapitre de son roman Myrelingues la Brumeuse, Claude le Marguet relate de façon saisissante cet épisode, d'autant plus cruel que le dénommé Sébastien était sans doute innocent de la mort du Dauphin. Une rue François Dauphin, en deuxième arrondissement, rappelle par ailleurs l'existence brève de ce jeune prince. Cette affaire est d'importance, car la mort de son fils a fait prendre en horreur la ville de Lyon à François Ier, lequel, a-t-on souvent dit, était sur le point d'en faire la capitale de son Royaume.

    Et c'est ainsi que Claude le Marguet eut cette magnifique formule :

    «La ville Pensive ne serait jamais plus la ville Pensante »

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    François, dauphin, fils de François 1er (1518-1536)" par Jean Clouet(1475/1485-1540)

  • Brotteaux (boulevard)

    Combien de t doit-on mettre au mot  Brot(t)eaux  ? Chante-t-on « Allons au Broteaux » ou bien « Allons aux Brotteaux » ?

    En écrivant brotteaux avec deux t, nous rompons avec l’orthographe ancienne de ce mot, que les historiens du Lyonnais ont utilisé jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle en ne l’orthographiant qu’avec un seul t : venant de brot, (qui signifie jeune pousse) et de la racine brout, du bas latin brustum, d’où sont sortis par ailleurs brouter, broussailles, le mot n’a pris qu’un t durant plusieurs siècles. C’est ainsi que, le 1er avril 1768, commentant les projets de l’ingénieur Morand, Etienne Benoit note Broteaux dans son carnet de raison.

    Une vieille chanson populaire de la même époque s’intitule: Allons aux Broteaux :

    Allons aux Broteaux                
    Ma mie Jeanne
    Allons aux Broteaux
    Car il y fait beau.
    Nous y mangerons
    Une salade,
    Nous y danserons
    Un rigaudon.


    Dans son Histoire des transports à Lyon, Jean Arrivetz retrace brièvement l’histoire de la ligne 7 :

    « C’est la qualification de notre tram le plus populaire, le mieux achalandé, - notre grand 7 – celui qui, prenant le départ proche notre antique presqu’île marécageuse, aboutit – avec le temps – au quartier neuf de notre cité, en longeant la place Bellecour et notre artère principale, dénommée, comme partout, rue de la République.», explique Tancrède de Visan, le rédacteur en chef de  la revue Notre carnet.

    Jean Arrivetz indique qu’à sa création, le 1er avril 1881, elle se nommait « Perrache Broteaux ». puis,  sans qu’on sache pourquoi, lorsqu’elle fut électrifiée le 25 février 1899, ses terminus devinrent « Perrache-Brotteaux », avec deux t.

    Pourtant, dans un guide de Lyon imprimé en 1856, on le trouve déjà avec son orthographe moderne, et Steyert, dans une plaquette sur le changement des noms de rues datée de 1884, double déjà le t.

    Il semble donc, pour répondre à ce problème de calligraphie, que le doublement de la consonne ait été de pair avec le peuplement du quartier, devenu sixième arrondissement, par des franges aisées de la population qui, en écrivant son nom avec deux t, ont souhaité distinguer les anciens prés de brots dont ils étaient propriétaires, de ce territoire nouveau qu’ils couvraient d’avenues à angles droits et d’immeubles à fières façades. Parmi eux, ce boulevard des Brotteaux, qui prit la succession de l'Allée des Broteaux. La vanité humaine est un puits sans fonds et la prétention un vice certes, très bourgeois. Mais dans la cas qui nous occupe surtout, à mon humble avis, très provincial. Puisqu’on n’a jamais vu personne à ma connaissance, ni hier ni aujourd’hui, essayer de faire croire à quiconque à Paris qu’il habitait au Marrais.

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    Une carte postale ancienne de la gare des Brotteaux désaffectée, devenue hôtel des ventes, dans laquelle Patrice Chéreau tourna en 1983 son film  L'homme blessé, avec Jean-Hugues Anglade, et qu'un blog lyonnais ami, celui de Frasby, présente sur un jour insolite ICI.