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vauban

  • Vauban

    Vauban n’a pas seulement donné son nom à une rue du sixième arrondissement de Lyon, il l’a aussi donné à son village de naissance, jadis Saint-Léger de Foucheret, actuellement Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne. Vauban naquit dans une famille de petite noblesse nivernaise. Il doit son entrée dans le monde au prince de Condé dans le régiment duquel il fait il commence son apprentissage militaire à partir de 1651. En 1655, il obtient le brevet d’ingénieur militaire et participe, dès lors, à la plupart des campagnes militaires de Louis XIV, dont le règne personnel vient de commencer.

    Gouverneur de Lille en 1668, brigadier en 1673, maréchal de camp en 1676, commissaire général des fortifications en 1678, lieutenant des armées du roi en 1688, Vauban n'accédera au maréchalat qu'en 1703. Le nom de Vauban, pour toute personne ayant fait un peu de tourisme culturel en France, reste lié aux fortifications édifiées sous ses ordres pour protéger les frontières et les côtes du pays : le fort de Briançon en haute montagne, le phare du Stiff à Ouessant : deux exemples parmi tant d’autres de son travail au service du Royaume et du Roi.

    Il est aussi l’auteur du Traité de l'attaque des places et du Traité de défense des places, publiés l'un et l'autre en 1706, qui sont passés rapidement à la postérité. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il fut aussi une sorte d’écrivain moraliste : comme il connaissait 1213021101.jpgadmirablement la France qu'il traversait continuellement, Vauban s’était rendu compte des difficultés auxquelles était confrontée sa population, en particulier les paysans, accablés par les guerres et par les impôts. Il chercha avec lucidité des solutions, qu'il consigna tout au long de sa vie dans de nombreux mémoires ou traités intitulés : Mes Oisivetés, ou Pensées d'un homme qui n'avait pas grand-chose à faire.

     

    Cette rue porte son nom dés l’aménagement du quartier des Brotteaux par Vitton. Ce dernier avait eu l’idée de donner à tout le quartier au fur et mesure de son déploiement en damier morne et régulier les noms des hommes les plus illustres de l’histoire du pays, de manière de faire de ce réseau une illustration en plein air son historie : c’est lui qui baptisa ainsi les rues de Godefroy, Duguesclin, Crillon, Montesquieu, Malesherbes, Saxe, Vendôme, Charlemagne, Bourbon, Louis-le-Grand… Et parmi eux Vauban. Certaines de ces appellations subirent les foudres de ses successeurs républicains, d’autres, comme Vauban, sont demeurées.