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baron des adrets

  • Chemin neuf

    Si la montée du Chemin-Neuf est bien une montée, elle n’est plus depuis longtemps ni un chemin ni surtout une nouveauté : c’est le baron des Adrets, de sinistre mémoire à Lyon, qui en traça le parcours en 1562, afin d’établir entre la ville basse (le vieux Lyon, à la jonction de la rue du Bœuf ) et la ville haute (place des Minimes à Saint-Just) où il avait installé son camp une communication commode. Le baron des Adrets, commandant en chef des armées protestantes, pénétra à Lyon dans la nuit du 29 au 30 avril 1562 et entreprit un pillage systématique des églises lyonnaises : la collégiale de Saint-Just à proximité de son campement, fut méticuleusement détruite, les abbayes d’Ainay et de l’Ile Barbe dévastées, ainsi que de multiples couvents dont ceux de l’Observance et des Célestins. La façade de la primatiale Saint-Jean fut entièrement saccagée, les reliques des saints dont celles de Saint-Bonaventure profanées. Il pratiqua, comme dans tout le Dauphiné, les « sauteries de la mort », obligeant les moines, prêtres et soldats à se jeter du haut des tours sur les piques de ses hommes.

     

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    Du Chemin-Neuf, la vue est magnifique au fur et à mesure qu’on s’élève. La catastrophe du 13 novembre 1930 a modifié profondément l’état des lieux, avec l’aménagement de bois et de jardins afin de prévenir les risques de nouveaux éboulements, celui et dans les années soixante, de la fontaine en béton à quatre paliers. Le cadre de la vierge de Mimerel séjourna quelques années au pied de la montée, après qu’on eut transporté la statue du pont du Change où les échevins l’avaient fait installer en réponse à leur vœu jusque l’hôtel-Dieu.